Réponse :

La comparaison et la métaphore sont des figures de style, c'est-à-dire des procédés d'écriture qui cherchent à produire un effet.

 

Ces deux figures de style consistent à regarder un élément A et à penser à un élément B.

 

Par exemple, on regarde un nuage (élément A, réel) et on pense à du coton (élément B, associé).

 

On dit qu'il y a comparaison quand l'auteur nous montre qu'il fait cette association. L'élément A est appelé « comparé », l'élément B est appelé « comparant », ce qui nous montre cette association faite dans l'esprit est appelé « outil de comparaison.

 

Exemples :
Les nuages dans le ciel sont comme du coton.
Les nuages ressemblent à du coton.
Les nuages semblent du coton.
Les nuages sont semblables à du coton.
=> Comparé = nuages ; outil de comparaison souligné ; comparant = coton.

Attention ! En poésie seules les comparaisons un peu « originales » sont admises comme figures de style. La comparaison n'est une figure de style que si elle est le fruit d'une « réflexion imagée » de la part de son auteur. Exemple : Tu ressembles à ton frère. Il y a un élément A, un élément B et un outil de comparaison mais aucune réflexion imagée n'a produit cette comparaison. Donc c'est une comparaison mais ce n'est pas une figure de style.

 

On dit qu'il y a métaphore quand l'auteur ne nous montre pas qu'il fait cette association. Les éléments A et B sont assimilés. Dans une métaphore, A = B. Il n'y a pas d'outil de comparaison. Il n'y a parfois même pas l'élément A. C'est alors au lecteur de retrouver l'élément B.

Bien entendu, la métaphore crée un effet poétique plus important que la comparaison.

 

Exemples :
Les nuages dans le ciel sont du coton. (A = B ; sans outil de comparaison)
Les cotons du ciel me fascinent. (aucun outil de comparaison, A n'est pas présent, il n'y a que B)
Allongé, je regarde défiler les boules de coton au-dessus de moi. (aucun outil de comparaison, A n'est pas présent, il n'y a que B)